Équipés d’une combinaison de plongée et de gants de chasse sous-marine, les compères s’immergent sans hésitation dans l’eau glacée. À l’aide d’une épuisette ou à la main, ils raclent la vase pour en extraire les balles prisonnières. Les sacs se remplissent en quelques minutes. Dans le tas : des balles neuves « tapées une seule fois » et des plus abîmés, immergées depuis des années. « On récupère vraiment énormément de balles, ça serait aberrant de les laisser au fond de l’eau », s’indigne Baptiste, les mains dans la vase. « Elles peuvent avoir une nouvelle vie, parce qu’elles sont complètement réutilisables, malgré certaines idées reçues que pourraient avoir des golfeurs », ajoute Jules. Une fois collectées, les balles sont nettoyées et triées dans un atelier fait-maison par les trois compères, puis revendu « moitié moins cher » sur leur site Internet. Une initiative économique, écologique mais aussi sociale. « Le but aussi c’est de permettre d’ouvrir le golf à tous parce que c’est un sport qui coûte très cher », conclut l’équipe.